jeudi 5 janvier 2012

Une bonne résolution

Depuis beaucoup trop longtemps déjà, les investisseurs canadiens ont pris l’habitude de mettre leurs lunettes roses au début de chaque année. Ils oublient les erreurs du passé, dont les mauvais choix de titres et les prévisions incorrectes. Puis, comme le veut la traditionnelle campagne REER, ils injectent de l’argent frais dans les marchés boursiers, se croisent les doigts et se disent en eux-mêmes : « Cette fois, c’est la bonne ! » Sans nul doute que 2012 ne fera pas exception à la règle.

Ne devrait-on pas plutôt prendre une bonne résolution en jouant la carte de la prudence?

En effet, les problèmes fondamentaux ayant complètement paralysés l’économie mondiale depuis 2008 sont toujours omniprésents. Bien sûr, les rêveurs diront que les gouvernements vont intervenir une nouvelle fois, mais il faut se rendre à l’évidence : le résultat serait le même que lors des stimuli précédents, c.-à-d. une reprise modeste et de courte durée.

Sans compter qu’il y a aussi certains risques géopolitiques. Pour n’en nommer que quelques-uns, le Proche-Orient demeure instable, la révolution égyptienne pourrait prendre une mauvaise tournure, la Syrie est un ossuaire et l’Iran est en proie à d’imprévisibles manifestations.

Bonne Année !?!